LE SOLEIL

Exposition de Sébastien Strahm

Du dimanche 13 octobre au dimanche 24 novembre - Galerie

Exposition de Sébastien Strahm

vernissage le dimanche 13 octobre à 11 heures

Sébastien Strahm est né en 1980 à Delémont et est diplômé de l'École supérieure des Beaux-Arts de Genève (actuelle HEAD) en 2003. Il enseigne les arts visuels au Lycée cantonal de Porrentruy. Le travail de Sébastien Strahm a été présenté notamment lors d'expositions collectives au Musée jurassien des Arts de Moutier, au Kunstmuseum Thun, au Centre d'art Pasquart de Bienne, à la Kunsthalle Palazzo de Liestal, à la Kunsthalle Marcel Duchamp | The Forestay Museum of Art à Cully, au Museum Franz Gertsch de Burgdorf, à la Villa Bernasconi de Genève et à la chapelle St-Roch de Cessay (F) lors de la Biennale Art en Chapelles. Il a également fait l'objet d'expositions personnelles, à la Galerie Selz à Perrefitte, à la Galerie du Passage à Moutier, à la Galerie Paul Bovée et à La FARB à Delémont.

La pratique artistique de Sébastien Strahm est principalement liée à la représentation du paysage et à ses codes. Intéressé par les représentations traditionnelles issues des cultures orientales, il est tout autant fasciné par le regard occidental porté sur l'imaginaire exotique. Il entreprend, depuis 2005, plusieurs voyages de recherches et d'observation en Asie du Sud-Est. Les sujets issus des paysages plus régionaux, comme les chutes d'eau et les crêtes des montagnes jurassiennes, ont toutefois fait leur apparition dans son œuvre par le biais de séries ponctuelles.

Dans les espaces distincts de la galerie du Soleil, un parcours fait se rencontrer des séries diverses traitant d'un même genre pictural. Les aquarelles sur toile de coton et les bas-reliefs en plâtre peint évoquent notamment le paysage jurassien dans un processus de réduction graphique. Les huiles sur toile et les aquarelles assemblées en grands formats donnent à voir des cascades et des motifs insulaires stylisés aux touches picturales foisonnantes. Empruntant aux peintres du passé certaines compositions ou réduisant celles-ci à des aplats formels, mêlant le traitement des couleurs et de la matière à la répétition du geste pictural, jouant de l'accumulation et des variations du motif décoratif, ce sont-là autant d'éléments qui se profilent comme l'essence de sa recherche plastique.

Si la présence humaine n'est jamais directement visible dans les œuvres présentées, Sébastien Strahm s'emploie à la rendre perceptible dans la construction de l'image : le paysage n'existe pas sans l'être humain et le regard informé qu'il porte sur la nature.